De ce point de vue, la religion est définie comme le royaume de l’extraordinaire, du sacré, de « l’autre ». En d’autres termes, la religion est la sphère de l’activité et de la pensée humaines, qui s’inspire des expériences mettant l’individu en contact avec quelque chose d’inexplicable, de merveilleux, de mystérieux, et de majestueux, que l’on ne peut interpréter ni de manière rationnelle, ni à l’aide des théories qui nous font prendre conscience des événements de notre existence. La fonction des institutions religieuses est de régulariser, de définir et d’expliquer les expériences religieuses.
Se demander si la Scientologie correspond aux définitions existantes des religions équivaut à se demander si elle a trait à certains types d’expériences extraordinaires mettant l’individu en contact avec une réalité d’un autre ordre, merveilleuse et surprenante, et si elle gère et explique ces expériences. À mon avis, la réponse est oui.
Au-delà de la résolution des problèmes et de la réalisation des objectifs quotidiens, la voie de la Scientologie promet à celui qui s’applique à en comprendre les pratiques, un cheminement progressif vers un bonheur durable et vers de nouveaux états de conscience jusqu’alors insoupçonnés. Le couronnement de ces états de conscience constitue une expérience de liberté totale où l’individu aurait la capacité de contrôler l’univers physique composé de matière, d’énergie, d’espace et de temps, et de parvenir à une omniscience totale. Il prendrait alors clairement conscience de la vie et de la mort, ainsi que de l’univers. L’Église de Scientologie déclare :
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